Au milieu du silence arabe et de la complicité internationale, les parlementaires algériens et les représentants des partis à la session parlementaire algérienne, tout en renouvelant leur solidarité absolue avec la Palestine, ont condamné les crimes du régime occupant. Les participants ont appelé le Parlement à adopter une loi criminalisant la normalisation des relations avec le régime d’occupation israélien.
Lors de cette réunion dans la capitale algérienne, un groupe de dirigeants de partis politiques, de parlementaires et de personnalités politiques de haut rang se sont réunis pour discuter de la question palestinienne.
Mustapha Yahi, secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), a déclaré dans une interview avec le correspondant d’Al-Alam : « Nous condamnons une fois de plus la poursuite de l’agression brutale de cette machine infernale à tuer des gens qui détruit, brûle, tue en masse, déplace de force et met en œuvre une politique de famine en permanence. »
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Abdelaali Hassani Cherif, président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), a souligné la nécessité de renforcer le front interne pour résister à la persécution, par l’Occident et certains pays de la région, des partisans de la ferme position de l’Algérie sur la question palestinienne. « Cela ne peut être réalisé qu’en criminalisant le colonialisme et toute normalisation de relations avec le régime sioniste », a-t-il précisé.
Si certains pays n’avaient pas normalisé leurs relations avec le régime sioniste, il n’aurait pas osé perpétrer autant de massacres, de crimes contre l’humanité, de déplacements forcés de résidents et d’horreurs sans précédent dans l’histoire de l’humanité.
Abdelkrim Benmbarek, secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), a également déclaré : « Nous pensons que sans les normalisateurs et les collaborateurs du régime sioniste, les occupants n’auraient pas osé montrer autant de haine et commettre autant de crimes contre les civils, les enfants, les personnes âgées et les femmes en plein jour ; ils savent très bien qu’ils ne seraient pas punis. »
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À la fin de la réunion, les participants ont scandé des slogans condamnant les crimes du régime sioniste, ainsi que contre la normalisation des relations avec ce régime.
Il s'agit en effet d'un acte qui a mis l’accent sur la centralité de la cause palestinienne, soulignant que les Algériens appellent le monde entier à faire face à l’oppression.
Cela fait presque trois ans en 2022, les députés algériens ont élaboré un plan visant à criminaliser toute normalisation avec Israël. Rédigé en sept articles, ce plan prévoyait également de lourdes restrictions concernant les contacts et les allées et venues en provenance et vers la Palestine occupée. L’Algérie n’entretient pas de relations diplomatiques ni commerciales avec le régime israélien et cette position profite d’un très large appui auprès du peuple et de l’élite politique algérienne.